Où en est l’économie dans le monde ??

Rédigé par François
4 Nov, 2021

La Globalisation économique

Les effets de la globalisation : Où en est l’économie ?

Tout d’abord, on parle de mondialisation économique, c’est-à-dire de la création d’un marché mondial unique, sans barrières protectionnistes, libéré du carcan des formes traditionnelles de protection sociale typiques des économies européennes d’après-guerre. C’est précisément parce qu’il s’agit d’un marché mondial (échappant au contrôle des États-nations individuels) qu’il souffre d’un vide de toute forme de réglementation, vide qui est toutefois laborieusement comblé par de grandes institutions supranationales. La mondialisation signifie une plus grande concentration du capital ou de la richesse dans les mains de quelques-uns, mais aussi du chômage. Cette situation est produite par la concurrence des pays à bas salaires, ce qui amène les travailleurs des pays impérialistes à se sentir en concurrence avec les travailleurs des pays pauvres. Pour le commerce international, la mondialisation est présentée comme l’entrée de plus en plus de pays au rang de concurrents à part entière ; des pays susceptibles de donner du fil à retordre à une grande partie des industries des pays impérialistes.

investissement

Le monde entier étant un marché unique, les biens (financiers, réels et de services) y sont échangés selon le mécanisme de l’offre et de la demande, et la fixation des prix a lieu là où ces variables se rencontrent. Il est soutenu par les membres de la classe sociale qui comprend les multinationales, les riches intermédiaires et les investisseurs. La mondialisation avec ses entreprises multinationales peut être considérée comme une internationalisation du capitalisme, qui implique une délocalisation du travail, raison pour laquelle la main-d’œuvre est demandée et transportée d’un endroit à l’autre de la planète grâce à des communications rapides (Internet). Mais, à vrai dire, la mondialisation, ce sont les enfants de Birmanie qui cousent des ballons, comme Nephees, qui travaille 250 heures par mois pour 21,95 euros ; c’est Mao Gehe, 29 ans, qui avec 154,94 euros par mois (gagnés dans une usine fournie par NIKE en Chine) fait vivre ses parents et ses frères et sœurs. Il y en a beaucoup d’autres qui risquent d’être emportés par les vagues gigantesques de la concurrence économique.

Comment se développe-t-elle ?

Chaque jour, quelque mille milliards de dollars changent de mains dans les bourses du monde entier sans générer d’emplois.

Le phénomène de la mondialisation a débuté dans la seconde moitié du XXe siècle et a entraîné des transformations radicales dans le monde ; celles-ci ont révolutionné les secteurs les plus divers (transports, télécommunications, télématique, etc.).

Dans le domaine des télécommunications, les nouveautés sont l’utilisation des satellites, les télécopies et le courrier électronique, qui ont rendu la transmission des informations plus rapide et plus répandue.

La révolution des transports a facilité le transport inter-monde. Presque tous les moyens de transport (trains, bateaux, avions, etc.) sont désormais gérés par des réseaux informatiques et des réseaux de satellites ; toutes ces nouvelles techniques ont également facilité une décentralisation de la production des entreprises.

paradis fiscaux

La mondialisation de l’économie a ouvert la porte à la mondialisation de la pauvreté ; en effet, un véritable échange inégal se produit entre les pays à « bas salaires » et les pays à « haute protection sociale », et tout ce qui peut en résulter est la destruction d’emplois, le chômage et, par conséquent, la pauvreté ; en outre, les nouvelles règles dictées par le trio OMC (Organisation mondiale du commerce), BM (Banque mondiale) et FMI (Fonds monétaire international) permettront la libre circulation des capitaux, des biens et des services, mais pas des travailleurs. Dans les sociétés dominées par l’économie de marché, les personnes ont été converties en marchandises et le travail est évalué en fonction de sa contribution au mécanisme de profit.

Les Etats du monde n’ont plus la capacité de s’opposer aux marchés et les moyens de freiner les formidables flux de capitaux ; il faut admettre la suprématie des marchés et l’impuissance des politiques face à eux, car une fois que les principales puissances économiques du continent ont obtenu le résultat de créer un marché commun, les autres pays du continent n’ont d’autre choix que de s’aligner. Un nombre croissant de pays sous-développés ont vendu leurs entreprises publiques au secteur privé, qui appartiennent désormais à de grands groupes multinationaux.

chine économie

Ces phénomènes de mondialisation de l’économie et de concentration du capital brisent la cohésion sociale, accroissent partout les inégalités économiques, notamment entre le Nord et le Sud.

Outre la mondialisation territoriale et internationale, il existe une « troisième » mondialisation, celle de la dimension spirituelle, de l’être humain dans toutes ses expressions, des libertés et de l’égalité.

Aspects Positifs

La mondialisation économique présuppose la libre circulation des personnes, des entreprises, des services et des capitaux et, grâce à elle, les exportations ont augmenté de 18 % dans les années 90 par rapport aux années 70.

Le passage de l' »économie territoriale » à l' »économie internationale » a permis d’améliorer considérablement le niveau de vie de millions de personnes vivant dans des pays bénéficiant de la suppression des frontières.

Les États, en raison de la réduction générale de leurs recettes, réduisent les dépenses « sociales » et c’est peut-être une bonne chose, après avoir généralement prouvé qu’ils les géraient mal.

Aspects négatifs

La mercantilisation du monde détruit l’État-nation et vide la politique de sa substance, accumule d’énormes menaces pour l’environnement, corrompt l’éthique et détruit les cultures.

Les aspects les plus négatifs de la mondialisation sont les suivants :

– L’économisme, l’économie prévaut sur la politique, le bien privé prévaut sur le bien public et cela conduit aux régionalismes ;

– Le capitalisme sauvage ;

– La financiarisation économique, il s’agit de produire de l’argent au moyen de l’argent, sans la médiation des marchandises (effet du capitalisme sauvage). Le mécanisme est le suivant : les bénéfices excédentaires du capital qui sont injectés dans le marché mondial doivent chercher des débouchés, soit des prêts à des taux d’intérêt élevés, soit la privatisation ;

– Mafiaisation des finances et de l’économie, circulation de l’argent sale par la criminalité transnationale.

chine économie

Les moyens utilisés par les forces économiques du Nord (les plus riches) pour s’enrichir aux dépens du Sud sont la dette extérieure, qui enrichit les banques, et le contrôle des ressources et de la main-d’œuvre.

Dans tous les pays impérialistes, le budget de l’Etat et les caisses publiques sont transformés en réservoirs pour financer le parasitisme des grands groupes financiers. D’où l’abandon croissant des services publics, même dans les pays les plus riches. D’où également l’endettement important et sans cesse croissant des États.

Si l’impérialisme se sent contraint par une crise, par un bouleversement économique, de se protéger derrière des politiques protectionnistes, cela se fera au prix d’un abaissement encore plus catastrophique du niveau de vie de la classe ouvrière et aussi au prix de régimes autoritaires ou fascistes pour l’imposer. L’intérêt du prolétariat n’est pas de lutter contre l’internationalisation de la production, l’interpénétration des économies, mais de lutter pour le renversement de l’ordre capitaliste à l’échelle mondiale.

La mondialisation a enrichi le pouvoir de quelques centaines de sociétés mondiales, mais pour la majorité de la population, ce phénomène a fait sentir ses aspects négatifs. Elles ont « alimenté » la hausse du chômage, la baisse des salaires, les licenciements massifs, la disparition des petites entreprises rurales et la destruction de l’environnement, mais les forces mondiales ne sont tenues responsables de leurs actions devant rien ni personne. La théorie de la mondialisation se fonde sur l’inhomogénéité des marchés et des différents types de sociétés économiques sur notre planète : produire dans des pays où le coût de la main-d’œuvre est faible et où les restrictions sociales et environnementales sont peu nombreuses est extrêmement bon marché, mais le fossé entre le premier et le tiers monde, entre les riches et les pauvres de la planète, se creuse.

Si vous voulez lire plus d’articles à ce sujet, cliquez ici !! 

François

Je suis François, ancien économiste à l'international. Je suis spécialisé dans la finance et passionné par l'investissement dans les nouvelles technologies. Au travers de mes articles, je vous partages mes expériences, avis, informations et conseils sur l'investissement et les finances. Rappelez-vous que les articles sur l'investissement sont uniquement de l'information. Consultez un conseiller financier avant de prendre une décision ou de passer à l’action.